Société : Téléthon

Village étudiant : faire mieux l'an prochain

Sur leur stand, les étudiants de l'école de sages-femmes de Metz ont proposé des crêpes et des gâteaux.

Sur leur stand, les étudiants de l'école de sages-femmes de Metz ont proposé des crêpes et des gâteaux.


Après une nuit froide et pluvieuse, rien n'entame la motivation sur le village étudiant monté sur l'Esplanade pour le Téléthon.

Il pleut par intermittence sur le village étudiant installé sur l'Esplanade à Metz. Le public est discret, malgré les groupes qui s'enchaînent toute la journée sur scène et l'énergie déployée par les jeunes, derrière leurs stands, afin de récolter des fonds pour le Téléthon. «C'est dommage qu'il y ait si peu de monde, il y a une telle mobilisation étudiante. Malheureusement, nous ne pouvions pas prévoir un si mauvais temps », regrette Steve Matyja, à l'origine de la manifestation. Depuis vendredi après-midi, 150 étudiants de 14 grandes écoles messines se sont investis pour 30 heures d'animation non-stop jusqu'à hier soir minuit.
«L'important, c'est d'être présent. Rien que pour la motivation et la solidarité de toutes ces écoles, cette manifestation est une réussite, avance Steve. C'est la première fois que tant d'étudiants s'unissent autour d'un tel projet à Metz. Je tire un grand coup de chapeau aux associations de toutes les écoles qui se sont impliquées ce week-end. » Malgré les conditions climatiques, les étudiants ont déjà récolté environ 4 000 € en milieu d'après-midi. La restauration marche bien ; les animations, beaucoup moins, la météo décourageant le public.

Trente heures d'affilée

«Allez, on retourne en ville », lance Alexandre, afin d'aller vendre des peluches. La fanfare de l'Enim en revient à l'instant. Puisque l'Esplanade peine à se remplir et que les allées du marché de Noël sont pleines de monde, les étudiants vont chercher le public.
Certains ont passé la nuit sous les tentes pour tenir les 30 heures non-stop d'animation. «Il pleuvait tellement que presque personne n'est passé vendredi. Les gens ont commencé à arriver lentement vers midi », indique Stéphanie, responsable du pôle humanitaire de l'Enim. Aucun découragement ou une quelconque déception dans sa voix. Elle est pourtant restée éveillée toute la nuit, dans le froid, dormant une petite heure sur une chaise.
Malgré tout, les étudiants gardent le sourire. Et espèrent faire mieux l'an prochain : «Je souhaite pérenniser ce mouvement étudiant en montant une association qui fédère toutes les associations de toutes les écoles », conclut Steve Matyja.

Publié le 07/12/2008